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Marianne Sauzay, Yann Manzi, Isabelle Dumont et d'autres participent à ce challenge
Inventer la solidarité sociale de demain - Édition 2019
Inventer la solidarité sociale de demain - Édition 2019
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du Prix Fondation Cognacq-Jay 2019
Les critères de sélection
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Les critères d’éligibilité
Le Prix est ouvert à toute personne morale déclarée et domiciliée en France et à toute personne physique majeure résidant depuis au moins 5 ans sur les territoires français en passe de monter une structure juridique en France.
Tout individu (salarié, étudiant, retraité, sans emploi, chef d’entreprise…), organisation ou groupe (associations et fondations, coopératives, entreprises), quelle que soit sa forme juridique et sa taille peut concourir à condition que sa vocation première soit sociale et non commerciale.
Chaque candidat s’engage néanmoins à :
• Ne pas être salarié de la Fondation Cognacq-Jay
• Ne pas faire partie du comité de sélection, ni du jury final du Prix
• Ne pas être conjoint, descendant ou ascendant d’une personne salariée de la Fondation, membre du comité de sélection ou du jury final du Prix
• Ne pas faire l’objet d’un accompagnement par un incubateur durant le dernier trimestre 2019 ou l'année 2020.
Toute candidature qui ne respecterait pas ces prérequis se verra invalidée.
En outre, chaque porteur ou référent de projet candidat s’engage à :
• s'il fait partie des finalistes, être présent lors de la journée de sélection des lauréats par le jury le 25 octobre 2019 à Paris.
• s'il fait partie des lauréats, être présent lors des Rencontres solidaires et de la cérémonie de remise des prix qui se tiendront le 6 décembre 2019 au CENTQUATRE-PARIS.
La candidature au Prix Fondation Cognacq-Jay est gratuite.
Les critères de sélection
Une démarche de solidarité sociale La Fondation Cognacq-Jay cherche avant tout à soutenir des projets de solidarité sociale, c'est-à-dire des projets qui essaient collectivement d’aider à la résolution de difficultés sociales telles que :
• Couvrir un besoin essentiel non ou mal satisfait (l’alimentation, l’habitat, les protections...) ;
• Corriger des inégalités d'accès (aux soins, au logement, à l'emploi, à la culture, aux savoirs, aux outils et à la culture numériques...) ;
• Préserver et développer les liens sociaux des personnes en difficulté et isolées.
Il sera donc important pour chaque projet candidat au Prix de bien préciser le type de besoin social auquel il tente de répondre et l’impact positif qu’il envisage à l’issue de l’action, pour contribuer à résoudre les difficultés identifiées.
La solidarité sociale, à nos yeux, ne passe pas que par les finalités mais aussi par la manière de les atteindre. Nous recherchons des initiatives de terrain, qui privilégient les démarches inclusives, proposées avec ou par les futurs usagers ou bénéficiaires. Nous souhaitons soutenir des porteurs de projet dans une posture d'ouverture et d'échange, de respect et de bienveillance envers les autres, qu'il s'agisse de leurs collaborateurs ou des personnes qu'ils cherchent à aider.
Ainsi, nous privilégierons les initiatives agiles et collaboratives, faiblement hiérarchiques et fonctionnant en réseau avec les autres acteurs du territoire.
Une attention particulière sera également portée à la connaissance fine du territoire d’action, des populations bénéficiaires et des autres dispositifs déjà mis en place. Le projet devra se positionner en co-construction avec les usagers et en complémentarité des structures ou dispositifs existants, dans une approche de valeur sociale ajoutée pour l’ensemble des acteurs concernés.
Il s’agira donc bien d’apporter des réponses SINGULIÈRES, sur mesure, à des besoins collectifs reconnus dans un champ d’intervention précisément défini.
Priorité à l’innovation sociale
Le Prix Fondation Cognacq-Jay comporte une dimension d’innovation sociale forte, dont l’objectif est d’aider les projets qui proposent des solutions nouvelles en matière de solidarité sociale. On entend par innovation sociale la définition donnée par le Conseil supérieur de l’économie sociale et solidaire : « L’innovation sociale consiste à élaborer des réponses nouvelles à des besoins sociaux nouveaux ou mal satisfaits dans les conditions actuelles du marché et des politiques sociales, en impliquant la participation et la coopération des acteurs concernés, notamment des utilisateurs et des usagers. […] Elles passent par un processus en plusieurs démarches : émergence, expérimentation, diffusion, évaluation. »
Les besoins sociaux nouveaux ou non satisfaits sont nombreux et couvrent un large panel de domaines. Voici quelques exemples qui nous tiennent à cœur :
• préserver et développer les liens sociaux des personnes en difficulté et isolées ;
• favoriser la mobilité sociale et physique ;
• permettre d’accéder aux savoirs et aux savoir-faire au rythme de chacun ;
• promouvoir des dynamiques collectives pour contribuer au mieux vivre individuel ;
• permettre à chaque citoyen de s’approprier le numérique, comme outil et comme levier...
Ces besoins sociaux peuvent naître de tendances nouvelles, comme le vieillissement de la population, la numérisation croissante de la société ou la multiplication des mobilités migratoires. Ils peuvent également correspondre à des problématiques structurelles comme la pauvreté, le chômage, l’inégal accès au logement, aux soins et aux traitements, etc.
Les réponses nouvelles proposées par les projets candidats au Prix n’ont pas besoin de présenter une rupture radicale par rapport à l’existant. Elles peuvent également s’appuyer sur la mise en œuvre de solutions qui n’existent pas encore dans un territoire donné, ou sur la réponse à un besoin reconnu par de nouveaux moyens, de nouveaux services, de nouvelles méthodes. Dans ce contexte, la réponse technologique et/ou numérique peut être un des champs possibles d’investigation, mais elle doit rester un outil parmi d’autres et pas devenir une finalité en soi.
Un appel à projet pour tous les acteurs ayant une finalité sociale
Tous les porteurs de projet sont appelés à candidater, aussi bien les acteurs historiques de la solidarité sociale que sont les associations, les fondations ou les coopératives, que les nouveaux acteurs issus de l’entreprenariat social. Le Prix n’est donc pas réservé aux organismes à but non lucratif et nous serons sensibles à la recherche par les porteurs de projet d’un modèle économique viable, ne reposant pas uniquement sur l’apport de fonds publics, par exemple. Il est impératif en revanche que la finalité du projet soit avant tout sociale et non économique.Les catégories VISION et ACCÉLÉRATION
Le Prix comporte deux catégories, permettant à chacun de concourir selon le degré d’avancement de son projet : Vision et Accélération.La catégorie VISION s’adresse aux projets au stade de la bonne idée qui demande à être concrétisée. C’est-à-dire aux projets ayant identifié un besoin social non ou mal satisfait sur un champ d’intervention donné et qui ont commencé à construire une réponse nouvelle et innovante, sans que tout ne soit encore formalisé, évalué, testé. Ce sont les projets qui ont discerné un problème et qui entrevoient une solution.
Le dossier de candidature devra présenter, exemples à l’appui, à la fois le besoin social identifié et l’impact positif attendu par la réponse envisagée. La démonstration devra préciser les conditions dans lesquelles les porteurs du projet prévoient d’interagir avec leurs usagers-bénéficiaires et de les associer activement. Puisque la réponse est censée être nouvelle, il est également incontournable de pouvoir justifier de son caractère innovant, en montrant une connaissance concrète de la réalité du territoire d’action, des acteurs et dispositifs déjà en place.
Pour candidater dans cette catégorie, il n’est pas indispensable d’avoir constitué une équipe ni d’avoir déjà choisi ou défini sa forme juridique. Il n’est pas non plus obligatoire d’avoir déjà pensé un système économique viable pour soutenir le projet, qu’il s’agisse de subventions, d’un modèle de production ou d’appels aux dons. Il est important en revanche d’être sensible à cette facette du projet et d’avoir conscience qu’elle constitue une des prochaines étapes d’avancement.
Une attention particulière sera portée au parcours individuel du ou des porteurs de ce type de projet.
La catégorie ACCELERATION s’adresse aux projets déjà prototypés et testés, qui sont en phase de déploiement ou de nouveau développement. Pour ceux qui peuvent déjà démontrer leur valeur sociale ajoutée et qui ont identifié de nouveaux besoins pour continuer d’avancer. Il s’agit là de structures ayant déjà une identité juridique constituée, avec un an ou plus d’existence. Ce qui impliquera un regard plus exigeant sur les modalités d’organisation et de fonctionnement de la structure, en cohérence avec les attendus de collégialité, d’ouverture et de respect expliqués précédemment.
Tout comme les projets concourant dans la catégorie Vision, les projets candidats de la catégorie Accélération devront pouvoir quantifier et justifier, exemples à l’appui, leur connaissance du besoin social à satisfaire et de la population concernée, et ce en complémentarité avec les autres dispositifs existants. De même, le caractère innovant et co-construit de la réponse proposée devra faire l’objet d’une démonstration s’appuyant sur des faits concrets, autant que possible mesurables.
À ce stade d’avancement, il sera également nécessaire de pouvoir donner une première description de l’impact social induit (et pas seulement espéré) par la solution mise en place, là encore à l’aide d’exemples concrets de ce qui a été fait et des effets positifs qui ont pu en découler.
Chaque projet candidat dans la catégorie Accélération devra expliquer ce qu’il apporte déjà comme valeur sociale ajoutée et mettre en avant ce qui lui manque, ce qu’il voudrait apporter de plus ou de mieux. Il est important que le projet candidat ait une certaine visibilité quant aux étapes de développement à venir pour son action, et aux moyens nécessaires à leur réalisation.
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